UEMOA : 5ème EDITION DES CONFERENCES DE L’INTEGRATION, REALITES ACTUELLES ET DEFIS DE LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES ET DES BIENS DANS L’ESPACE UEMOA
Sous la présence effective du Président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah BOUREIMA et de différentes organisations invitées, la cinquième édition des “Conférences de l’Intégration a eu lieu ce jeudi 5 juillet 2018 à Ouagadougou. A l’issue de la projection du film « FRONTIERES » de la cinéaste Apolline TRAORE, les différents commissaires de l’UEMOA ont fait l’état des lieux sur les “Réalités actuelles et défis de la libre circulation des personnes et des biens au sein de l'espace UEMOA”, thème de l’édition.
Le film « FRONTIERES » de la cinéaste Apolline TRAORE a été projeté et suivi avec intérêt et enthousiasme par les participants. Le film dépeint les tracasseries routières vécues par les différents transporteurs entre les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et particulièrement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Des leçons tirées de ce film, des transporteurs en situation de survie, à la recherche de leur pitance quotidienne, sont dans l’obligation de feinter la police, la douane ou la gendarmerie. Ce comportement des transporteurs se justifie par certaines situations de perceptions illégales opérées par les agents de sécurité, qui enfreindent à la règlementation de la libre circulation des personnes et des biens.
Par ailleurs, s’il faut prôner la libre circulation des biens et des personnes dans l’Union, les défis sécuritaires s’imposent. Cela a été décrit à travers des scènes de viol et de crimes qui traduisent la réalité actuelle sur les routes.
A travers une communication, l’ancien commissaire Seydou SISSOUMA a démontré que le film d’Apolline TRAORE, n’aurait pas pu se réaliser dans d’autres régions, comme cela a été dans l’UEMOA. Cela témoigne de la qualité de l’approche de la réalisatrice qui, elle-même par moment doutait de la finition du film. Pour le Commissaire SISSOUMA, la communication demeure la clé pour remédier aux tracasseries vécues par les usagers sur les routes transfrontalières.
A l’issue de cette communication, les différents commissaires et le Président de la Commission de l’UEMOA, ont apporté leurs commentaires du film, en indiquant les orientations et politiques en cours.
Pour ce faire, des mesures devraient être prises pour la suppression de la carte de vaccination internationale. Aussi, faudra-t-il former la grande majorité pour bien comprendre les textes pour pouvoir bien les appliquer. La mise en place des actions appropriées pour la libre circulation des marchandises.
Par A. SIRY
Doctorant, Université Ouaga II, Ouagadougou, Burkina Faso
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